Un art du cheminement, Un art de la reliance

présentation

Pour qui ?

Les formations s'adressent autant à des artistes professionnels qui ont besoin de nouvelles ressources, à des professionnels en lien avec du public, avec d'autres humains qu'à toute personne désireuse de déployer sa créativité. Certains modules sont écrits spécifiquement pour les entreprises, dans le cadre de séminaires de cohésion d'équipe, d'autres s'adressent aussi à des publics fragilisés et pour qui la création et le lien au Vivant peuvent se révéler être catalyseurs, et s'allier à un processus de soin.

POUR LES ARTISTES

- curieux de nouveaux outils

POUR LES PROFESSIONNELS EN LIEN AVEC D'AUTRES HUMAINS 

- enseignants - médiateurs - coaches ...

POUR LES AMATEURS

- curieux de nouvelles aventures

POUR LES ECOLES

- futurs artistes - futurs enseignants - futurs éducateurs - futurs médiateurs ...

POUR LES ENTREPRISES

- dans le cadre de séminaires - pour la cohésion d'équipe - pour le ressourcement

Aujourd'hui, j'ai développé un processus d'accompagnement à la création. 

La création est en toute chose, c'est le principe moteur de la vie. Nous sommes continuellement en train de créer. l'humain crée depuis toujours.

Poser, reposer, les questions qui nous animent qu'on soit artiste ou non. Pour à la fois écouter un élan intime, personnel, et pour aussi re-créer du lien. De soi à soi et de soi vers les autres.

La création étant à la base de nos fabrications de société d'être humain, qui est lui-même partie du Vivant, il était évident pour moi de développer des rendez-vous où nature et culture allaient co-créer.

Il est aujourd'hui évident que l'humain est fait de lien. Notre reliance à nous même, entre nous, et avec notre habitat est fondamentale, voir salutaire. Anthropologues, sociologues, ethnologues, psychologues, chercheurs en neurosciences, en éthologie, etc... comprennent en ce vingt et unième siècle que nos fondations sociétales, nos équilibres collectifs et intimes sont fondés sur un équilibre, une écoute, une reliance avec tout le Vivant dont nous faisons partie.

Les processus, invitations des formations, ateliers, accompagnements, suivent les bases du protocole du Shinrin Yoku et les outils fondamentaux de la poétique sensorielle. Ils veillent à écouter les participants et à transmettre avec bienveillance.

savoir transmettre les savoir-faire, les savoir-être


Et si le véritable poète n'était pas l'artiste mais celui qui

vit une expérience artistique ?

Et si l'artiste n'était là que pour créer les conditions pour
que le poème apparaisse ?

On pourrait dire que dans toute proposition poétique, sensible,  il y a une forme de  transmission, et transmettre vraiment son savoir-faire, son savoir-être, on peut dire aussi que c'est un art.

Cela demande du soin, de l'attention, une vraie temporalité, une qualité, qui demeurent dans le regard, l'écoute que l'on porte à ses propres savoirs.

Depuis plus de vingt ans maintenant je pratique la poétique sensorielle qui s'enrichit de la pratique du Shinrin Yoku. J'ai eu la chance de partager mes expériences, de transmettre mes outils de travail à divers publics. Des enfants, adultes, artistes, étudiants, personnes en marge, personnes en situation de handicap, des citoyens de tous visages, de toutes histoires, de toutes cultures...

La poétique des sens

Si nos trajets sont diffférents et multiples, nous avons des fondations communes. En particulier le language poétique sensoriel que nous a transmis Enrique Vargas, metteur en scène et anthropologue colombien. Cette forme de théâtre prend sa source dans les mythes des sociétés anciennes et premières européennes (Grèce, Europe Moyen-âgeuse…) et américaines (sociétés andines pré-colombiennes, sociétés pueblos ou alguonquines) qu'Enrique Vargas a particulièrement étudié en tant qu'Anthropologue. Dans ces sociétés le sacré, le social, le politique et le jeu sont intrinsèquement liés.
Cette pratique contemporaine vise donc à recréer les conditions pour que le « spectateur » devienne le « héros » de sa propre histoire.
La place du spectateur est centrale dans notre recherche, qu'il soit invité dans le processus même de création, ou à
l'intérieur de propositions que nous qualifions d'immersives et sensorielles. Nous nous sentons proches de « l'esthétique relationnelle » définie par Nicolas Bourriaud dans son essai éponyme. La question qu'il développe : l'art contribue-t-il aujourd'hui à l'émergence d'une société relationnelle ? Cette question nous amène à explorer comment créer une relation singulière avec chacun.
Nous sommes convaincus de la place essentielle de l'art au coeur de nos sociétés. Nous nous emparons, avec notre point de vue d'artiste, de questions de société, de cette éternelle question du vivre ensemble.
Les spectacles que nous proposons peuvent inviter une soixantaine de personnes sur un plateau comme quatre cent lors d'un banquet sur une place publique, cinquante pour une marche sonore, sensible, ou un bivouac, ou encore une seule pour une expérience poétique intime.